Tendance du marché le 6 novembre 2025
Les cours du pétrole sont restés globalement stables jeudi matin, après avoir atteint la veille leur plus bas niveau en deux semaines, sous l’effet combiné d’une demande affaiblie et d’une surabondance mondiale qui continuent de peser sur le marché. Les contrats à terme sur le Brent ont progressé de 2 centimes, soit 0,03 %, à 63,54 dollars le baril à 01h27 GMT, tandis que les contrats sur le West Texas Intermediate (WTI) américain sont restés inchangés à 59,60 dollars. Depuis le début de l’année jusqu’au 4 novembre, la demande mondiale de pétrole a augmenté de 850 000 barils par jour, un chiffre inférieur à la hausse de 900 000 barils par jour précédemment prévue par J.P. Morgan, selon une note adressée à ses clients par la banque. « Les indicateurs à haute fréquence suggèrent que la consommation de pétrole aux États-Unis demeure modérée », précise la note, soulignant la faiblesse de l’activité dans le secteur des transports et la baisse des expéditions de conteneurs. Lors de la séance précédente, les prix du pétrole ont reculé après que l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) a annoncé une hausse des stocks de brut aux États-Unis de 5,2 millions de barils, atteignant 421,2 millions de barils la semaine dernière, alors que les prévisions tablaient sur une augmentation de seulement 603 000 barils. « Nous pensons que la pression baissière sur les prix du pétrole va perdurer, ce qui conforte notre prévision inférieure au consensus de 60 dollars le baril d’ici fin 2025 et de 50 dollars le baril d’ici fin 2026 », indique Capital Economics dans une note. Les prix mondiaux du pétrole ont reculé pour un troisième mois consécutif en octobre, sur fond de craintes de surproduction alors que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés ont augmenté leur production, tandis que celle des producteurs hors OPEP continue également de croître.

