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Le pétrole s’apprête à clôturer en baisse pour la deuxième semaine consécutive Les prix du pétrole ont légèrement reculé vendredi et s’apprêtaient à terminer en baisse pour la deuxième semaine consécutive, alors que la perspective croissante d’un accord de paix entre la Russie et l’Ukraine compense les inquiétudes liées aux perturbations de l’offre causées par un blocus des pétroliers vénézuéliens. Les contrats à terme sur le Brent ont perdu 9 centimes, soit 0,2 %, à 59,73 $ le baril à 04h56 GMT, tandis que le brut américain West Texas Intermediate était en baisse de 13 centimes, soit 0,2 %, à 56,02 $ le baril. Sur la semaine, le Brent a reculé de 2,3 % et le WTI de 2,5 %. Le président américain Donald Trump a déclaré jeudi qu’il pensait que les discussions visant à mettre fin à la guerre en Ukraine étaient “proches d’aboutir” avant une rencontre américaine avec des responsables russes prévue ce week-end. Concernant un autre catalyseur géopolitique potentiel, il n’était pas immédiatement clair comment les États-Unis appliqueraient l’annonce de Trump sur le blocus des pétroliers soumis à des sanctions entrant et sortant du Venezuela, qui représente environ 1 % de l’offre mondiale. Dans une mesure sans précédent, la Coast Guard américaine a saisi la semaine dernière un pétroliers vénézuélien. « L’incertitude quant aux modalités d’application et l’optimisme qu’un accord de paix potentiel mené par les États-Unis en Ukraine puisse encore voir le jour atténuent les inquiétudes mondiales sur l’offre et tempèrent les primes de risque géopolitique », a déclaré vendredi l’analyste d’IG Tony Sycamore. D’autres mesures visant le pétrole russe pourraient représenter un risque d’offre plus important pour le marché que le blocus des pétroliers vénézuéliens décidé par Trump, selon les analystes. Le Venezuela a autorisé jeudi deux très grands pétroliers non sanctionnés à mettre le cap sur la Chine, selon deux sources proches des opérations d’exportation pétrolière du pays. Les analystes de Bank of America anticipent que la baisse du prix du pétrole réduira l’offre, ce qui pourrait empêcher une chute libre des prix. « Un rebond depuis les niveaux actuels, franchissant la résistance entre 56,70 $ et 56,90 $, renforcerait l’idée que la baisse de cette semaine jusqu’à 54,98 $ était une fausse cassure », estime Tony Sycamore d’IG. « À l’inverse, une cassure sous 54,98 $/90 environ relancerait la dynamique baissière, avec pour objectif le seuil psychologique des 50,00 $. »

Le pétrole est une roche liquide carbonée, ou huile minérale. L’exploitation de cette énergie fossile est l’un des piliers de l’économie industrielle contemporaine, car le pétrole fournit la quasi totalité des carburants liquides.

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